Tirages limités*

Numérotés et signés par l’artiste




*Les tirages sont imprimés suivant un procédé de Digigraphie utilisant des pigments de haute qualité, garantissant une conservation exceptionnelle.

La Digigraphie est un label technique qui permet de produire ou reproduire une œuvre d’art en série limitée. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives aux artistes, mais aussi aux musées et aux galeries d’art.
Désormais, chaque création peut avoir sa réplique numérique.
Une réplique jalousement conservée, puisque chaque reproduction est numérotée, référencée, et signée par l’artiste.
La Digigraphie est un label d’excellence qui répond à des critères précis et à des usages stricts.
C’est le gage de sa valeur et la condition de son succès.

Etant donné que cette haute qualité de reproduction a un coût certain, nous nous sommes limités à un nombre réduit de tirages, cependant, si vous êtes intéressés par un tirage qui est épuisé, vous pouvez l’obtenir dans les deux jours qui suivent votre commande, en sachant que chaque reproduction est limitée à 10 exemplaires.


le prix à l'unité de chaque tirage, pour un format de 60 x80 cm est de 190 € hors frais de port, et pour un format de 60x60 de 160 € hors frais de port

Marouflage sur toile, fonds à l'encre et à l'acrylique en couches superposées, fusain, jus à base de goudron, peinture à l'huile.

Marouflage sur toile, fonds à l'encre et à l'acrylique en couches superposées,collages, fusain, jus à base de goudron, peinture à l'huile.

Il s'agit d'une série illimitée de tableaux décomposant un mouvement aléatoire.
Chaque pièce (65X50), est un élément de ce mouvement.
Cette série constitue une suite d'images, montées sous forme de vidéo-art, projetée en boucle lors de l'exposition, de façon à provoquer une mise en abîme de ce mouvement. L'exposition, en parallèle, de grands formats déclinants certains éléments de la série, font un effet de miroir à l'évènement, comme des "pauses", des réflexions sur ce qui défile sous nos yeux.

L'évolution de ce mouvement se fera de formr aléatoire en cela qu'elle sera fonction de la vente des différentes pièces de la série; chaque élément vendu sera remplacé par un nouveau lors de l'exposition suivante, ce qui transformera le mouvement initial en un work in progress permanent.

Pourront donc s'enchaîner un nombre indéterminé de mises en espâce dans unnombre indéterminé de lieux, qui enrichiront à l'infini l'élaboration de cette chorégraphie et donc de la vidéo.

"MOTEUR":
Mécanisme provoquant un mouvement
Titre de cette nouvelle série qui me permet de prendre un tournant dans mon travail de peintre en incluant l'outil vidéo
Signal de début d'un film. Il fait écho autant à l'installation vidéo qu'à la réalisation globale de cette série
Décomposition du mouvement mis en abîme par la projection vidéo, dispersion des éléments constituant la série initiale par la vente:
construire une situation, qui consiste à mettre en scène par la vente des pièces mêmes qui la composent, pour enfin renouveler ce processus indéfiniment.

Cette série peut également se définir comme une analyse de l'image-mouvement (décomposition d'un mouvement à l'infini), de l'image -temps ( vidéo) , et de l'image de transition (grands formats).




" L'ensemble infini des images-mouvement, en tant qu'elles réagissent les unes sur les autres sur toutes leurs faces et dans toutes leurs parties, est une série d'égalités: images=mouvement=matière=lumière.(...)
Pourquoi parler d'image? C'est parceque l'oeil est dans les choses, mles images sont lumière. Les images sont lumière et cette lumière ne cess de se p^ropager exactement comme l'image est mouvement, et le mouvement ne cesse de se propager, c'est à dire de mouvement reçu, il se transforme immédiatement en mouvement de réaction, de mouvement d'action en mouvement de réaction, système d'action et de réaction."

Gilles Deleuze

par Marie DEPARIS
04-11-2006

Tandis que sur l'Océan, des skippers de haute volée filent droit sur la Route du Rhum, à Paris, deux femmes de marin, Christine Vannier et Gaele Flao, exposent, au Général Marine, lieu bien connu de tous les marins en escale du côté du Pont de l'Alma.

A découvrir jusqu'au 16 Décembre 2006

Deux artistes de talent, Gaele Flao et Christine Vannier, dont on a récemment eu l'occasion de parler, ont répondu à l'invitation de Georges Weber et de Général Marine, sur le thème de la "femme de marin", du 10 novembre au 16 décembre 2006.

Femmes de marin, elles le sont, chacune à leur manière, comme elles vivent, chacune différemment, un rapport puissan, organique, passionnel, avec la mer.

L'idée de cette exposition est née de la volonté de Georges Weber d'utiliser de manière originale le moment de transition qu'offre la future transformation de Général Marine. En effet, boutique bien connue de tous les marins de Paris et d'ailleurs, ce chaleureux espace de vente, au pied du Palais de Tokyo et à une encablure de la Passerelle Debilly, où eu lieu le tout premier salon nautique de Paris, sera transformé en show-room d'ici quelques mois.(...)

A l'heure de la Route du Rhum, tandis que les plus grands skippers sont dans la course, deux femmes de marin expriment leur point de vue sur la mer, dans une mise en regard révélant une passionnante et singulière complémentarité.

Gaele Flao et Christine Vannier, c'est un peu "terre" et "mer", le lien vivant et essentiel entre le monde "maritime"-celui des bords de mer, des femmes restées à terre, du travail d'après la pêche- et le monde "marin"- celui de la haute mer, de l'indépassable présence des éléments et des espaces qu'on imagine infinis-...

Avec un père architecte naval et un mari charpentier de marine, l'univers de Gaele Flao est résolument tourné vers le monde maritime. Née à Nantes, vivant et travaillant dans son atelier à Locmiquélic, dans le Morbihan, elle se défini elle-même comme "une fille de la côte, l'oeil tourné vers l'horizon, scrutant la moindre lumière sur l'eau, le moindre bateau,de quel côté souffle le vent, et tous sens éveillés à la moindre odeur venue de l'océan".
Aussi depuis ses débuts de plasticienne, Gaele Flao est-elle fascinée par l'"humain au travail", sur et avec la mer: la pêche, la rudesse de la vie maritime, l'éprouvante dureté, physique, de ce travail. Après les femmes à l'usine, les travailleurs de la mer, elle présente ici "Moteur", série de peintures "illimitées liées entre elles par une vidéo. Car cette série est aussi infinie que peut l'çetre la décomposition d'un mouvement aléatoire. Chaque toile vendue, explique Gaele Flao, est remplacée pae une autre, transformant le cours de ce mouvement initial en un work in progress permanent. Mouvement dont elle ne garde que la gestuelle, mouvement symbolique, corde tendue, pae lesquels est ramené à la terre(terre-mère) ce qui peut faire la condition, la richesse mais aussi l'âpreté et la solitude de la femme de marin.

Qui est "moteur" sinon une de ces femmes, forte et presque massive, déterminée et robuste, dans un intemporel face à face avec l'élément, combat dont la femme de marin ne sortira jamais vaincue...
Explorant inlassablement ce mouvement du travail, un mouvement perpétuel, elle signe une impressionnante vidéo, sorte de mise en abîme où se déploie à l'infini, dans un mouvement recomposable mais toujours présent, la chorégraphie, le geste perpétuellement rérété de ces femmes tirant des flots les barques vers la grève.(...)


"Femme de marin"
Gaele Flao, Christine Vannier
Général Marine-7 rue de la Manutention
Paris 16ème
Du 10 novembre au 16 décembre 2006